Tourisme Cabris

Cabris le perché

Perché sur un ressaut des Préalpes de Grasse, entouré de terrasses d’oliviers, Cabris possède tous les charmes des villages méditerranéens. Son histoire est liée à celles des communes voisines du Tignet, de Peymeinade et de Spéracèdes qui appartenaient à son territoire avant d’obtenir successivement leur indépendance. Le village de Cabris affiche encore aujourd’hui ses origines médiévales à travers les vestiges de son château féodal. Comme dans beaucoup de villages de la région, c’est autour de ce point fortifié que s’est installée la population. Au treizième siècle, Cabris se trouve à proximité d’un village encore plus ancien : Saint-Pandoise. Mais à la fin du Moyen Âge, suite aux guerres et aux épidémies, ces deux communes sont désertées. Saint-Pandoise ne s’en relève pas.

Cabris et son repeuplement

Quant à Cabris, c’est à Balthazar de Grasse, seigneur des lieux, que l’on doit son repeuplement en mille quatre cent quatre-vingt-seize par cinquante familles venues de Sainte-Agnès, de Menton et de Ligurie. Ces nouveaux habitants construisent leur maison et exploitent les terres moyennant redevances à leur seigneur. Aux dix-septième et dix-huitième siècles, la population du village croît et une église paroissiale est construite. Mais Cabris souffre des difficultés d’approvisionnement en eau. Pour y remédier, il faudra attendre le dix-neuf juillet mille neuf cent trente et un, jour de l’inauguration du canal Belletrud, du nom du maire de la commune qui œuvra pour sa construction. Tout au long du vingtième siècle, Cabris accueille nombre d’artistes, écrivains et savants parmi lesquels André Gide, André Malraux, Albert Camus, Roger Martin du Gard et la comtesse Marie de Saint-Exupéry. En déambulant dans les rues, découvrant allée de marronniers, puits et chapelles, vous serez sans doute aussi séduit qu’eux !